Dans un contexte où l’entrepreneuriat prend de l’ampleur, M. ZOUNGRANA Michel, originaire de Sabcé, incarne une histoire de résilience et de réussite. Passionné par la couture, il a commencé son apprentissage en 2003 auprès d’un couturier local. Après un parcours sinueux qui l’a vu quitter cette voie pour l’orpaillage, M. ZOUNGRANA a décidé en 2012 de se replonger dans la couture en lançant sa propre activité.
Pour financer son projet, il a décroché en 2020 un contrat avec la société minière Bissa Gold, tout en continuant à travailler dans son atelier pendant ses jours de repos. Aujourd’hui, il forme huit apprenants dans son atelier, témoignant ainsi de son engagement envers la transmission des savoirs.
Dans le but d’optimiser la rentabilité de son activité, M. ZOUNGRANA a sollicité l’appui de la mairie de Sabcé pour un local et d’autres ressources. Sa demande a été entendue grâce à une initiative du PCRSS-Burkina qui a sélectionné 50 bénéficiaires, dont lui-même, pour participer à une formation sur les fondamentaux de l’entrepreneuriat et la gestion des Activités Génératrices de Revenus (AGR).
Cette formation, d’une durée de trois jours et entièrement financée par le PCRSS-Burkina, a été animée par l’ONG Alliance Technique d’Assistance au Développement (ATAD). Elle a permis à M. ZOUNGRANA d’acquérir des compétences essentielles sur le montage de plans d’affaires et la gestion de micro-entreprises.
« Avant l’appui du Projet, je travaillais dans un hangar et je peinais à satisfaire mes clients. Grâce à cette formation, je peux désormais mieux gérer mes dépenses et bénéfices, constituer un fonds de roulement et même épargner pour ma sécurité financière », confie-t-il.
L’impact de cette initiative est indéniable : M. ZOUNGRANA a vu ses conditions de vie et de travail s’améliorer. « Je possède aujourd’hui deux ateliers au sein du marché de Sabcé. Je suis très reconnaissant envers le Projet qui soutient la formation des entrepreneurs et j’espère qu’il pourra continuer à aider d’autres personnes souhaitant se lancer dans des activités génératrices de revenus », ajoute-t-il.
Malgré sa satisfaction, M. ZOUNGRANA a formulé des demandes auprès du PCRSS-Burkina. « Je sollicite des machines à coudre, des équipements supplémentaires et des matières premières, car je n’ai actuellement que trois machines pour mes huit apprenants. »
Le PCRSS-Burkina continue d’œuvrer pour l’insertion socio-professionnelle des jeunes, la construction d’infrastructures socio-économiques et l’assistance aux personnes déplacées internes et aux hôtes vulnérables dans ses communes d’intervention. M. ZOUNGRANA, par son parcours, est une illustration des succès possibles grâce à l’engagement et à la formation.
SYA Angèle Communication PCRSS-Kuilsé